Stage voile hauturier

Stage voile hauturier sur 10, 14 et 18 jours aux Canaries, aux Açores, en Irlande mais aussi en Écosse, 26 et 35 jours pour les transats. L’objectif est d’acquérir suffisamment d’assurance pour envisager le rôle de chef de quart, ou de chef de bord, à travers l’expérience de la navigation au large.

Avec un stage voile hauturier en École Française de Croisière, vous accédez à la gestion de la navigation en mode 24/24, avec les prises de décisions inhérentes et la responsabilité des quarts, encadrés par des marins professionnels.

Sécurité, navigation, manœuvres & gestion du bord

Selon le plan de navigation hauturière prévu, suivi de la navigation, météo, routage, définition de way-points et de la route selon la destination et la météo. C’est aussi des manœuvres de voiles à toutes les allures, la rotation des équipiers aux postes de manœuvres. Avec la mise en place des systèmes de quarts, c’est l’apprentissage du rôle de chef de quart, sous la responsabilité de l’équipage professionnel (Capitaine 200 Voile, Brevet d’État).

Stage voile hauturier, le large est notre ADN !

Nos monocoques de 21m avec équipage ont été spécialement construits pour prendre part dans les années 90 au BT Global Challenge, le tour du monde en équipage contre les vents dominants. Leur gréement en cotre confère une puissance sur l’avant. Des voiliers de course croisière marins, efficaces et capables d’étaler dans le gros temps. En mode course, nous armons également un Volvo 60, ancien bateau de la Volvo Ocean Race. Régulièrement engagé sur des courses « offshore », ce grand monocoque de 65 pieds est également taillé pour le large.

Navigations hauturières

Les Canaries et les Açores sont des archipels distants de quelques 1200 milles nautiques de la Bretagne. Ces destinations sont accessibles toute l’année. Nos grands voiliers y font escale chaque année lors de leur traversée de l’Atlantique en hiver. Au printemps, c’est sur New York que nous mettons le cap.

L’Écosse est une destination qui allie le large et la découverte d’îles, de destinations peu courues. Elles ont toutes un point commun, elles sont celtes comme la Bretagne, notre terre d’attache ! Pour n’en citer que quelques unes que vous devriez croiser sur votre route – Islay, Jura, Mull – elles ont toutes un parfum d’authenticité, de nature à l’état sauvage. La route du whisky n’est pas en reste avec une escale lors du Festival d’Islay, événement festif, musical et incontournable.

Le programme de navigation vers l’Irlande met le cap sur les côtes et fjords du Sud-Ouest. Ce programme de navigation hauturière à travers la Mer Celtique et l’Océan Atlantique vous permettra de découvrir les côtes irlandaises de Kinsale à Cape Clear Island. Selon le temps imparti, les fjords et les îles telles que Bere Island ne sont pas en reste avec leurs randonnées à terre et les incontournables pubs irlandais, le tout baigné de lumières et grains celtes !

Traversée de l’Atlantique en hiver et au printemps

Sur la route de l’alizé, de la Bretagne aux Antilles via les Canaries, environ 3 500 milles séparent les 2 terres. La transat retour est au départ de Pointe à Pitre avec une arrivée sur Lorient, via les Açores. Une navigation plus technique car elle demande plus de manœuvres et que la météo est plus intéressante en restant en bordure des dépressions. La faune rencontrée au large dans le Nord de l’Atlantique est également plus attrayante (baleines, dauphins…).

Que ce soit sur la route de l’alizé ou dans le sens retour Ouest / Est, la traversée de l’Océan Atlantique reste une aventure même si cela s’est démocratisé ces dernières années. L’exploit d’une vie pour certains, un voyage initiatique pour d’autres, c’est ce que nous vous proposons de partager.

Au printemps, cap sur New York via les Açores au mois de mai, avec une transat retour en juin via Saint-Pierre et Miquelon. D’après les « weather charts », le parcours d’Est en Ouest se fait pour moitié au près et moitié au portant. Au départ de New York, la navigation est pour un tiers au près, pour moitié au reaching (travers), le reste au portant. N’étant pas une science exacte, la météo du bord sera appuyée par un routeur professionnel à terre. L’équipage devra quand à lui faire marcher le bateau !

Crédit Photos Tim WrightYvan ZeddaJames Mitchell – Yves Renault